La question du temps est éternelle ; Einstein nous a déjà bien fait avancer sur le sujet. Aujourd’hui les technologies nous font vivre de nouvelles situations. Le terme « journée de travail » devient désuet ou inadapté. Tout se mélange allègrement au travail comme à la maison.
Regardez ce graphique de l’agence MRY.
La journée de travail des Baby-boomers et de la génération X
en comparaison avec la journée de travail des générations Y et Z
Le contrat de travail classique explose avec les générations Y et Z. Il prend aussi du plomb dans l’aile pour les générations précédentes car le mouvement permis par la technologie fait forcement tâche d’huile vers les anciens connectés aux plus jeunes.
L’impact est fort sur les attitudes au travail, et la manière de mener des projets.
2 attitudes s’opposent dans un management éclairé.
- Tenir sur l’objectif et laisser le choix des moyens et de la répartition du temps pour y arriver. Facile quand la tâche est plutôt individuelle mais difficile quand l’équipe grossit.
- Négocier l’objectif, les moyens, les outils de communication, les temps de travail incontournables, les périodes de repos, les délais de réponse. Ce qui revient à poser un cadre plus précis pour plus d’autonomie et de liberté.
Cette seconde approche est la seule possible à terme étant donné l’hyperconnexion grandissante.
Or c’est le travail essentiel du coach à chaque séance de coaching de poser le cadre. En position haute, c’est à dire de décideur sur la forme du coaching (le cadre), le coach se trouve en position basse sur le fond (le sujet du coaché) pour permettre au coaché d’amener lui-même ses solutions sans se soucier de la manière de l’amener. Cela permet le changement avec le principe d’homéostasie qui en résumé dit que la proportion d’évolution (de changement) est proportionnelle à la structuration (le cadre). C’est un principe de tous les systèmes vivants pour rester en vie.
Le dialogue entre générations est la clef pour poser le cadre qui permettra l’efficacité et le bien être au travail
Voilà un principe de RSE qui pourrait devenir à l’avenir incontournable et faire l’objet d’un label pour les entreprises comme pour les écoles qui définiraient ce cadre et qui le mettraient en place.
Et comme nous dit le fameux chat : finalement jeunes et vieux c’est pas si différent alors profitons en, parlons nous. C’est peut être aussi cela l’intelligence collective.
Emmanuel Loevenbruck, Coach et Formateur
Pour la dialogue entre générations
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